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18 mars 2018

L'Astrologie selon JOHFRA : Le Lion


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Voici l'interprétation de Johfra pour le Lion

LEO

LE LION est un signe positif, le feu en expansion, car c'est le second signe de feu, Aries étant le premier. Le soleil se trouve dans Leo du 23 juillet au 22 août et c'est lui aussi qui gouverne ce signe.

       Après la prise conscience du dualisme (sous Gemini), la mise en ordre des expériences grâce au développement de la conscience (Cancer), sous Leo l'accent est placé sur la relation entre le moi et le non-moi. Ou plutôt, on pourrait dire que l'accent retombe totalement sur le moi qui occupe le milieu de la scène sous Leo; l'entourage du moi devenant le théâtre où le natif du Lion joue son rôle avec distinction, de là, la place que j'ai attribuée au Lion dans le centre de la composition, centre qu'il partage avec le soleil qui gouverne ce signe. Le Lion tout comme le soleil brille à la fois sur le bien et sur le mal. Il est le Cœur Royal (1) parce que Leo et le soleil gouvernent le cœur humain. Il apporte une touche de joie et d'exubérance à son entourage. Il baigne toutes choses dans une lumière dorée, l'or étant le métal du soleil, de là la bordure dorée et richement décorée.

      Ce signe toutefois n'est pas exempt d'infirmités; l'égocentrisme du Lion peut en faire la proie de la vanité et de l'ambition, le pousser à tyranniser son entourage. Alors, comme tous les héros solaires de la mythologie, il doit combattre à la fois le Lion en lui-même ainsi que d'autres animaux (comme le fit Hercule), placés sur son passage comme des obstacles destinés à être franchis. Ce combat classique figure sur le côté droit au premier plan du paysage. Là, Hercule ou Samson est engagé dans son corps-à-corps mortel avec son propre pouvoir; Leo négatif (2), s'il en sort vainqueur il deviendra le dieu soleil Apollon qui tient le monde entier sous le charme des sons harmonieux de sa lyre (gauche) (3).

      La royauté de ce signe est mise en valeur par le luxuriant paysage avec ses majestueux palmiers, la verticalité de ses cyprès, ses tournesols et ses buissons d'agrumes. Toutes ces plantes sont sous l'empire du soleil de même que le chêne au premier plan à droite.

    Le chêne creux offre une autre signification que je dois expliquer puisque, pratiquement, il présente l'un des plus profonds et des plus importants mystères de toutes les religions (4); la naissance du dieu soleil qui s'offre en sacrifice. C'est un mythe largement répandu qui, bien que différent par sa forme et sa présentation, paraît exprimer cette même idée. Tous ces récits concernent un être ressuscité, né d'un être humain (souvent une vierge) et absorbé en une divinité. Cet être double abrite l'humain aussi bien que le divin. Pendant cette période il doit accomplir plusieurs tâches et, ce faisant, il triomphe de sa nature inférieure. A la fin il meurt après s'être acquitté de son travail. C'est alors qu'il est réveillé de la mort et qu'il monte au ciel entièrement déifié. Au cours de ce processus le héro est trahi, souvent emprisonné, enfermé ou enseveli. La partie divine qui semble mourir continue toutefois de vivre secrètement grâce à sa nature éternelle. Cette immortalité est plus tard révélée dans la résurrection manifestée à différents niveaux : au cours de l'année la faculté croître semble mourir dans la plante cependant que, en secret, elle continue à vivre sous terre pour jaillir à nouveau dans toute sa splendeur au printemps suivant. Alors à nouveau mais à un niveau spirituel élevé, on nous dit que le Créateur s'emprisonne lui-même dans sa Création et descend sur terre pour transformer cette révélation matérielle, opérant de l'intérieur puis, la restituant à partir de son nadir à son état originel.

      Dans l'un de ces récits, Osiris (la lumière) est trahi par son frère jumeau Seth (les ténèbres) et enfermé par ruse dans un coffre soudé avec du plomb et déposé dans le Nil. Quant à Jésus, il est trahi par Judas, tué sur la croix (la quadruple substance) et enterré dans une caverne. Moïse est confié au Nil dans un panier de jonc. Adonis a été soumis à une croissance mystique semblable à celle du mort Osiris dont le cercueil fut recouvert par un tamarinier.

      Tous ces personnages eurent une histoire semblable : par leur naissance singulière, leurs travaux, la trahison dont ils furent l'objet, leur mort et leur résurrection (déification), ils ont constitué une médiation, un pont entre deux mondes fondamentalement différents qui, grâce à leur. intervention, ont été réunis ou «réconciliés». Leur origine mixte les désignait pour remplir ce rôle d'intermédiaire. En s'acquittant de cette mission, leur nature divine était sacrifiée dès la naissance par un emprisonnement dans une nature inférieure, une personnalité humaine. Dans leur existence à venir, cette personnalité est sacrifiée au service de leur vocation. Or la mort qui brise le vaisseau libère l'esprit prisonnier qui peut ainsi rayonner sans entraver.

      Le soleil occupe ainsi une place centrale sur le pilier du milieu de l'Arbre de Vie de la Kabbale. C'est Tiphereth, la sixième sephira, également connue comme le «Feu du Soleil» ou bien le «Fils du Père de toutes Choses» (Kether, la première sephira située directement au-dessus de Tiphereth).

      La fonction spirituelle de l'intermédiaire est exprimée d'une manière à la fois claire et sublime ici («nul ne peut aller vers le Père si ce n'est par moi»), ce principe est comme le col d'un sablier  qui relie les cinq sephiroth du macrocosme, en haut aux quatre sephirot du microcosme, en bas (la personnalité inférieure).

   Tiphereth représente le moi le plus élevé dans l'homme, le Christ intérieur par lequel la personnalité peut consciemment atteindre le Père. Ce principe est parfois figuré sous la forme d'un enfant : l'enfant royal dans le berceau ou dans l'arbre creux. Ceci montre à quel point le cœur est sacré pour la personnalité.

       En alchimie, le chêne creux était l'image de l'Athanor, le four alchimique  qui devait garder une température rigoureusement constante pour la pierre philosophale, l'enfant divin à naître. Grâce à la «poudre» préparée à partir de cette pierre, l'alchimiste serait capable de transmuer les métaux vils en or, sans limitation, le symbolisme est ici très clair.

      Un mot d'explication au sujet des signatures magiques. Le signe de Leo est peint sur un bouclier aux pieds d'Apollon (5). Le cartouche sur l'angle supérieur gauche porte le sceau des esprits olympiens qui régissent le domaine du soleil (7) (en haut), le signe de l'esprit gnostique Sorah (8) et (en bas), le signe de l'intelligence planétaire Nakhiel (9). Les plus petits cartouches contiennent des signes divers que les alchimistes utilisaient pour illustrer l'or, le métal soleil ou le «soleil spirituel» (10).

 

N'est-il pas criant de pureté ce signe de la Vierge ?

 

 

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