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14 août 2018

Lucite estivale : comment la prévenir et la soigner ?

La lucite estivale, aussi connue sous le nom d’allergie au soleil, survient généralement après les premières expositions au printemps ou au début de l’été. Bénigne, elle disparaît d’elle-même en quelques jours. Heureusement, il existe des traitements pour soulager les démangeaisons et quelques astuces pour éviter cette réaction au soleil. Suivez les conseils des Drs Michel Jeanmougin et Philippe Deshayes, dermatologues.

 

lucite-prevention-et-traitement_reference

 

Votre décolleté et vos épaules sont parsemés de petits boutons rouges qui démangent ? Il se pourrait que votre première exposition au soleil ait provoqué une réaction de la peau. C’est la lucite estivale bénigne.  "Si la peau est protégée du soleil, l’éruption guérit spontanément en 5 à 15 jours. C’est surtout le prurit qui est gênant et peut justifier un traitement", indique le Dr Deshayes, dermatologue.

Traitement de la lucite estivale

Si l’inflammation est importante et s’accompagne de fortes démangeaisons, appliquez une crème corticoïde pendant quelques jours pour permettre une disparition rapide des lésions. A savoir que ces petits boutons n’apparaissent qu’en début d’été et ne se renouvelleront pas par la suite.  L’utilisation d’une protection solaire UVA UVB s’impose si vous souhaitez vous exposer de nouveau au soleil avant que l’éruption cutanée ne disparaisse, et surtout pour ne pas aggraver les symptômes. En effet, la lucite est provoquée par les rayons UVA, à distinguer des rayons UVB responsables des coups de soleil et du bronzage. Il est toutefois recommandé d’éviter les expositions en présence des boutons. Un conseil pas toujours facile à appliquer quand on est en vacances au soleil…

Comment prévenir l’allergie au soleil ?

Une crème solaire efficace contre les UVA

La crème solaire protège contre la lucite, à condition qu’elle soit d’un indice élevé et efficace contre les UVA. "Il faut bien sûr l’appliquer avant l’exposition mais souvent les conditions de survenue de la lucite (printemps ou début d’été, exposition peu intense) ont fait oublier qu’il faut, quand la peau est au soleil, la protéger", constate notre expert.

Aussi, "depuis l’avènement des écrans totaux, les gens s’exposent plus longtemps et sans crainte. Pourtant, les crèmes solaires indice 50 filtrent parfaitement les UVB mais que partiellement les UVA", regrette le Dr Michel Jeanmougin.

L’exposition progressive au soleil

La meilleure prévention reste l’exposition progressive (20 ou 30 minutes le premier jour) et l’usage, même pas temps nuageux, de crèmes solaires à indice élevé et à spectre anti UVB et UVA, à renouveler toutes les deux heures. Enfin, évitez les séances de bronzage entre 12 et 16 heures, là où le rayonnement solaire est à son maximum.

La prise de compléments alimentaires

D’autres mesures de prévention peuvent venir s’ajouter à celles citées précédemment. Par exemple, la prise d’un anti-oxydant type beta-carotène en complément alimentaire, à dose faible, pendant un à deux mois (à commencer avant les premières expositions) peut limiter le risque d’allergie au soleil.

Un traitement à base d’antipaludéens de synthèse

Le dermatologue peut également prescrire un traitement à base d’antipaludéens de synthèse, à prendre quelques jours avant l’exposition au soleil et durant toute la durée de celle-ci.

La puvathérapie

En dernier recours, il y a la puvathérapie. "C’est une photothérapie par rayons UV qui se pratique en cabine. Deux heures après la prise d’un médicament photosensibilisant, ont émet sur le patient des UVA à faible dose", explique le Dr Jeanmougin. Il faut compter une quinzaine de séances, deux à trois fois par semaine. Les séances ne sont prises en charge que partiellement par la Sécurité sociale.

 

 

 

Ecrit par : Emilie Lefèvre

Ecrit par : Annabelle Iglesias

 

Mis à jour le 17 juillet 2018

Sources :Entretien avec le Dr Philippe Deshayes, dermatologue et consultant scientifique pour La Roche-Posay

 

 
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