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5 novembre 2018

Comment se préparer aux allergies de l’automne ?

Éternuements, yeux qui piquent, nez qui coule... L’arrivée de l’automne annonce malheureusement, chez les personnes sensibles, un retour en force des allergies. Pollen, acariens et humidité, comment limiter les risques d'allergie ?

allergie

 

Si la fin de l’été marque également celle des graminées, la rhinite allergique est de retour avec l’arrivée de l’automne. Pollen, acariens et humidité seront les pires ennemis des personnes allergiques. Quelques astuces permettent toutefois de limiter les risques d'allergies de l’automne.

Limiter l’exposition aux pollens d’ambroisie

Les premiers jours de septembre marquent le retour de l’allergie au pollen d’ambroisie. Cette plante venue d’Amérique du Nord, spécialement présente dans la vallée du Rhône, colonise les espaces laissés en friche et libère des pollens particulièrement allergènes. La météo variable propre au début de l’automne, avec une alternance de temps chauds et humides et de premiers froids secs, est propice à la prolifération des pollens dans l’air.

Les symptômes de l’allergie au pollen doivent disparaître fin octobre, lorsque les herbacées ont fini de polliniser. En attendant la fin du pic, limitez la surexposition aux pollens : réduisez vos balades à la campagne et surveillez les pics de pollinisation sur le Bulletin allergologique pollinique, publié par le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) sur le site www.pollens.fr. Les jours chauds et ensoleillés, évitez les pique-niques à l’extérieur et roulez en voiture avec les fenêtres fermées.

Préparer son intérieur contre les acariens

L’arrivée de l’automne annonce également le retour en force des acariens. Si vous avez un terrain allergique aux acariens, il existe quelques astuces vous permettant de préparer votre maison et de prévenir une invasion.

Avec l’arrivée de la fraîcheur, on a tendance à rester calfeutré chez soi, bien au chaud. Très mauvaise idée ! En effet, la chaleur des radiateurs, souvent trop élevée, est propice à la prolifération des acariens. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) préconise une température de 19°C dans les pièces à vivre. Pièce par pièce, selon leurs usages, voici les températures recommandées : 18 °C dans un salon ou salle à manger, 16 °C dans les chambres (la température de réconfort est 18 °C), entre 18 et 21 °C dans la chambre de bébé, 22 °C dans la salle de bain. Baissez donc votre thermostat, vous réduirez en plus votre facture de chauffage : selon l’ADEME, la consommation de chauffage diminue de 7% par degré retiré !

Pensez également à bien aérer votre intérieur : les recommandations sont de 10 minutes minimum par jour d’aération pour chaque pièce de la maison, surtout les pièces les plus humides comme la salle de bain.

Les acariens se nourrissant des peaux mortes dont notre corps se débarrasse, pensez par ailleurs à changer souvent le linge de maison et lavez vos draps à 60°. Il existe sinon des housses anti-acariens, pour votre matelas ou vos oreillers.

Enfin, pour limiter la prolifération des acariens, faites un grand ménage de rentrée ! Afin de réduire les dépôts de poussière, désencombrez votre intérieur en vous débarrassant des bibelots inutiles qui ont tendance à s’entasser, notamment dans les chambres des enfants. Côté déco, préférez les stores aux rideaux, les sols lisses et lavables aux tapis à poils longs ou aux moquettes, et les meubles fermés aux étagères.

Lutter contre l’humidité, favorable au développement des moisissures

Chaleur et humidité, c’est aussi le cocktail détonnant pour l’apparition de moisissures, hautement allergènes. Le degré d’hygrométrie, qui est le pourcentage de vapeur d’eau dans l’air ambiant, est trop souvent négligé alors qu’il est essentiel pour rester en bonne santé. Selon les normes européennes, le taux d’humidité doit être compris entre 30 et 70%, idéalement entre 40 et 60%. 

Si vous avez un doute, vous pouvez tester ce taux au moyen d’un hygromètre, petit appareil que vous trouverez dans les magasins de bricolage. Certains signes peuvent vous alerter sur un taux d’humidité trop important dans votre intérieur : une odeur permanente de moisissure, une peinture qui s’écaille, un papier peint qui se décolle, des taches de moisi sur les murs, du noir sur les joints dans votre salle-de-bain ou encore la condensation sur l’intérieur des vitres. 

Pour traiter un problème d’humidité, des solutions existent. Vous pouvez dans un premier temps vous procurer un appareil déshumidificateur. Il permet de traiter les symptômes mais pas le problème d’humidité en profondeur, si celui-ci est trop installé. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel qui vous donnera une solution adaptée à votre logement. Pensez également à bien aérer, surtout dans les salles de bain. En l’absence de fenêtre dans une salle de bain, hâtez-vous de faire installer une VMC (ventilation mécanique contrôlée) qui permettra d’évacuer l'air et facilitera l’assainissement.

En cas de symptômes allergiques persistants, qui ne doivent pas s’accompagner de fièvre, consultez votre médecin. Il vous prescrira le cas échéant un traitement adapté vous permettant d’attaquer l’hiver en pleine forme.

Sachez enfin qu'il est possible de faire appel à un conseiller médical en environnement intérieur (CME). Il se rendra à votre domicile sur prescription de votre allergologue, afin de réaliser une sorte d’audit de votre intérieur et de vous aider dans la prévention des allergies liées à votre environnement intérieur. 

Aurélie Giraud

 

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=comment-preparer-allergies-automne

 

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