Ne pas se perdre dans la valorisation - Allô Allô Mercure

Ne pas se perdre dans la valorisation !

Vénus est la planète du sens des valeurs. Or elle est tellement malmenée qu’on peut se demander si le mal-être ambiant ne se portera pas tout simplement sur soi-même, entraînant dévalorisation, perte d’optimisme …. et pincée de dépression !

VENUS EST RETROGRADE en GEMEAUX - 13 mai / 25 juin
Elle insiste sur une réorientation complète des valeurs dans le domaine de la communication, de l’échange et du dialogue, de la circulation de l’argent, et même de la respiration puisque le coronavirus impose encore souvent le port du masque.

Elle est globalement EN CARRE AVEC NEPTUNE
Trois passages : 4 mai, 20 mai, 27 juillet
C’est un besoin de sortir d’un certain flou, d’un état de torpeur où les illusions ont pu se surajouter les unes aux autres.

Et voilà que du fait, toujours de cette rétrogradation, elle fait toute une série de SESQUI-CARRES qui s’étalent depuis la mi-avril à la mi-juillet.

LE SESQUI-CARRE croissant est un aspect de tension (135° ici puisqu’il est croissant) qui peut faire voler la vie en éclat, sans qu’on ne voie rien venir !
En même temps, côté Lumière, c’est un aspect qui, si on le veut bien, et si l’on veut vraiment surmonter l’obstacle qui se présente, permet une prise de conscience qui peut se faire (même si elle est parfois très radicale !)

VENUS a commencé avec PLUTON
3 sesqui-carrés : 15 avril, 10 juin, 9 juillet
Comme au 15 juin 2019
Une nouvelle orientation est en cours, affective, ou sociale sur fond d’argent, avec une obligation de surmonter une épreuve. On voudrait aller au bout d’un engagement personnel, mais il faut mobiliser en même temps toute son énergie pour surmonter la tension.

VENUS a continué avec JUPITER
3 sesqui-carrés : 17 avril, 7 juin, 7 juillet
Comme au 21 mai 2019.
Ça freine ! … On veut communiquer avec les autres, échanger, on veut se relier au monde et à la vie autrement ; mais c’est difficile.

Enfin avec SATURNE
3 sesqui-carrés : 26 avril, 29 mai, 18 juillet
Comme au 12 juin 2019
L’énergie est carrément bloquée. On est miné par la dévalorisation et la peur d’affronter une situation sentimentale ou pécuniaire difficile. On voudrait mobiliser toute son énergie pour faire aboutir le projet du moment dans le cadre de sa vie privée ou de ses activités. Mais la charge émotionnelle du choix à faire est trop forte.

On est dans le même état que l’an dernier fin avril/début mai ; mais puissance 10 puisque cette année l’aspect a lieu pour chaque planète, 3 fois. Entre temps, le coronavirus est passé par là. Et si l’an dernier, on a pu vivre l’aspect sur un plan affectif, cette année, il se rajoute pour beaucoup, une connotation financière et une peur du lendemain.

Pour lire les messages que je reçois chaque jour, je sens ce repli général. Contraintes, retards pris en toutes choses, y compris dans la réception des cadeaux de fête des mères commandés sur Internet pour éviter de croiser trop de gens en magasin !
Tout se fait dans la confusion (et Neptune n’y est pas étranger) :
Neptune dissonant Mercure : confusion entre idéaux et pensées. Erreurs d’appréciations.
Neptune dissonant Vénus : confusion entre croyances et sens des valeurs. Dévalorisations.
Neptune dissonant Soleil : confusion entre croyances et objectifs. Et déceptions.

Avec un épuisement qui s’accentue au fil des jours, sans qu’on ne puisse rien y faire.
On voudrait débloquer un pan de vie qui ouvrirait sur la magie, mais ça ne se passe pas comme prévu.
Rupture sentimentale ; Neptune fait quitter l’illusion sentimentale, mais ça fait mal. Et parce que ça fait mal, on se perd dans un sentiment de dévalorisation : « S’il m’a quitté.(e), c’est que je ne vaux rien » ...
Rupture de travail ; et c’est le bouleversement d’une famille qui éclate. Autre dévalorisation : « Si j’ai perdu mon travail, c’est parce que je ne suis pas productif.(ve) » ...

Avec Vénus, tout est dans le sens des valeurs.
Or, dans le contexte des éclipses, où tout est brumeux, mais qui impose le lâcher-prise par rapport à toutes sortes de vieux schémas de vie, on se sent confus. On a un pied dans une vie devenue obsolète qui ne convient plus, ni à soi-même, ni à l’évolution de la société actuelle, et l’autre pied dans un avenir inconnu dont on ne perçoit absolument pas les contours.
On peut avoir l’impression de devoir couper le fil de marionnettes qui s’agitent depuis des années. Même si ça ne convient pas, c’est sécurisant parce qu’elles forment un quotidien auquel on est habitué. Et face à un avenir inconnu, on a peur.
Certains vont jusqu’à s’en prendre à tout, n’importe qui et n’importe quoi, juste dans l’illusion qu’en s’agitant, on jugulera ses peurs, ses frustrations, ses dévalorisations.

C’est infiniment complexe, car en même temps, on se plaint que ça va mal dans sa vie, mais sans avoir vraiment la force de faire quelque chose pour que ça change.
Découragé.
Mars est en Poissons, il n’incite pas à l’action. Il préfère rêver une vie pleine de promesses. Mais comme il a beaucoup idéalisé avec Neptune tout proche, il a connu les coups d’épée dans l’eau.

Pour éviter ce manque d’harmonie, pour contourner le stress, pour gérer le débordement émotionnel, et refuser un burn out inévitable, le mieux n’est-il pas, pendant un temps, de rentrer dans sa chapelle intérieure, de se replier sur soi, en laissant passer les querelles qui fleurissent un peu partout et ne mènent nulle part ?... Sans se décourager. En acceptant simplement, que le moment n’est pas venu.

A-t-on seulement encore l’espoir que ça puisse aller mieux ?
Bien sûr.
Parce que, dans les sesqui-carrés, on a aussi l’opportunité de voir ce qui ne convient pas, ce qui ne fonctionne plus. On prend ainsi conscience des changements à apporter. Quand le temps sera venu. Parce qu’on sait bien qu’il y a une autre société à construire.
Dans une nouvelle direction de relations humaines.
Avec des hauts et des bas, certes. Car on est tous à l’aube d’un Nouveau Choix de Vie à faire.
Sur des Ailes de Sagesse pour beaucoup.

Mars va passer en Bélier chez lui, LE 28 JUIN. Au sextile de Saturne.
Le Guerrier, ce Héros, sera chez lui, et en bon aspect avec le Maître du Temps.
Sans autres aspects en juillet que de magnifiques quintiles à Pluton, à Jupiter et à Saturne : ces aspects de 72° dont peu d’astrologues parlent, sont des aspects hautement inspirés.
Et là, ça risque de changer enfin.
Du tout au tout !
Tellement impatient, ce Mars Bélier, qu’il aura soudain envie de tout envoyer paître !
Il risque même d’aller un peu trop loin, à partir de la mi-août. Mais ça, c’est une autre histoire !

Source : Allô Allô Mercure